BRUXELLES
Anke Feuchtenberger
La Camarade Coucou et autres créatures
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Vernissage en présence de l’artiste
le samedi 29 novembre
de 11 heures à 20 heures
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Séance de dédicaces
le samedi 29 novembre
à partir de 15 heures
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Exposition
du 29 novembre 2025 au 31 janvier 2026
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MARTEL BXL | Chaussée d’Ixelles 337 | 1050 Bruxelles, Belgique
Der Spalt (La Fissure), Kafka, La Camarade Coucou, © Futuropolis / Courtesy Galerie Martel
Dans La Camarade Coucou, paru en 2024 et traduit en français chez Futuropolis, Anke Feuchtenberger revient sur les souvenirs de son enfance en Allemagne de l’est, dans un entremêlât de récits tragiques et flamboyants, historiques et métaphoriques. La Galerie Martel est heureuse de présenter du 29 novembre 2025 au 31 janvier 2026 parmi les plus belles planches de ce livre monstre en regard de l’œuvre hors case d’une artiste qui depuis les années 1990 s’est imposée comme une figure majeure de l’art contemporain.
« Tout est une question de corps. » A l’origine pour Anke Feuchtenberger, il y a le dessin. La main modèle le sens, corrige et confronte l’évidence, efface, s’obstine dans l’exploration des possibles, cherche jusqu’à trouver la justesse au-delà de l’intention consciente et de la maladresse. L’idée prend forme de la rencontre du corps et de la matière. L’œuvre naît de ce processus spontané qui, comme lorsqu’une greffe prend, fait bourgeonner une nouvelle vie en faisant circuler la sève.
Parmi ses influences, l’expressionnisme allemand, et en particulier Käthe Kollwitz à qui elle emprunte cet art de sculpter l’ombre et la lumière. Sans jamais exclure d’autres techniques, le fusain devient son outil de prédilection, ouvre la palette aux nuances de gris, s’accorde à la méthode d’une artiste qui fait émerger l’image par tâtonnements, recouvrements et repentirs.
Né en 1963 à Berlin-Est, Anke Feuchtenberger s’est toujours intéressée aux possibilités de la narration graphique. Après la chute du mur, elle découvre les expérimentations nouvelles d’une bande dessinée en pleine mutation, s’enthousiasme pour les comics américains underground de Marc Beyer, l’œuvre de Lorenzo Mattotti ou encore de Jacques Loustal. La collaboration avec l’autrice et poétesse Katrin de Vries lui donne l’occasion d’imaginer ses premiers récits graphiques. En 1996 elle se lance dans la série La Putain P, un projet au long cours, récit d’émancipation féminine, dont certains livres ont été traduits en français.
Extrait du communiqué de presse écrit par Lucie Servin, journaliste
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