BRUXELLES
English version below
BRECHT VANDENBROUCKE
Shady B*tch
Éd. Même Pas Mal
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Vernissage en présence de l’artiste
le samedi 12 avril
de 11 heures à 20 heures
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Séance de dédicaces
le samedi 12 avril
à partir de 15 heures
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Exposition
du 12 avril au 24 mai 2025
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MARTEL BXL | Chaussée d’Ixelles 337 | 1050 Bruxelles, Belgique
La Galerie Martel BXL a plaisir de présenter, à compter du samedi 12 avril 2025, la deuxième exposition monographique de l’artiste flamand Brecht Vandenbroucke.
Au début des années 1550, le maître anversois Pieter Bruegel l’Ancien (1525-1569) franchit les Alpes pour se rendre dans la ville éternelle, où son saint protecteur s’était fait crucifier à l’envers sur le mont Vatican, vers 65 après J.-C. Durant ce voyage, il emmagasine des impressions durables. Bientôt, l’historiographe du nord Karel van Mander (1548-1606) rapportera en effet dans son Schilder-boeck (1604) : « On a pu dire de Bruegel qu’en traversant les Alpes il avait avalé les monts et les rocs pour les vomir (uitgebraakt), à son retour, sur des toiles et des panneaux. »
Né en 1986 à Furnes (Flandre-Occidentale) – sous le signe du Verseau selon notre calendrier, Tigre de feu selon le calendrier chinois – à près d’un demi-siècle et plus de cent bornes du vieux maître qu’il adore et qu’il repompe outrageusement, Brecht Vandenbroucke le Jeune appartient à cette même famille d’artistes : les vomisseurs ou uitbrakers.
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Fusionnant le monde d’hier avec ceux d’aujourd’hui et de demain, l’acrylique (sa technique de prédilection) semble rejouer à la fois les planches murales pédagogiques des écoles d’autrefois, les vues panoramiques idéalisées (la fameuse Weltlandschaft ou « paysage-monde » de la tradition flamande) et le moniteur LCD.
Suivant la mécanique régurgitative et émétique qui gouverne sa production, Vandenbroucke y déverse ses marées grouillant de créatures et d’objets, qui, loin de nous asphyxier nous auraient presque une bonhomie réjouissante. De ses joyeuses vomissures d’apocalypse, il enlumine la presse nationale (De Morgen, De Standaard, Humo) et internationale (Le Monde diplomatique, Les Inrockuptibles, The New York Times).
Extrait du communiqué rédigé par Dominique Radrizzani, historien de l’art
Lire le communiqué de presse complet (PDF)
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[EN]
Shady B*tch
(Même Pas Mal)
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Opening reception with the artist
on Saturday, April 12th, from 11am to 8pm
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Book signing session
on Saturday, April 12th, starting at 3pm
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Exhibition
from April 12th to May 24th, 2025
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MARTEL BXL | Chaussée d’Ixelles 337 | 1050 Brussels, Belgium
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In the early 1550s, the Antwerp master Pieter Bruegel the Elder (1525–1569) crossed the Alps on his way to the Eternal City, where his patron saint had been crucified upside down on the Vatican Hill around 65 AD. During this journey, he absorbed lasting impressions. Before long, the northern art historian Karel van Mander (1548–1606) would write in his Schilder-boeck (1604): « It has been said of Bruegel that while crossing the Alps, he swallowed the mountains and rocks only to vomit them (uitgebraakt) onto his canvases and panels upon his return. »
Born in 1986 in Veurne (West Flanders)—under the sign of Aquarius according to our calendar, Fire Tiger in the Chinese calendar—, nearly half a century and more than a hundred kilometers from the old master he adores—and shamelessly pillages—Brecht Vandenbroucke the Younger belongs to the same family of artists: the vomiters, or uitbrakers.
(…)
Merging the worlds of yesterday with those of today and tomorrow, acrylic — his preferred technique—seems to echo both the educational wall charts of old schoolrooms, the idealized panoramic views (the famous Weltlandschaft or « world landscape » of the Flemish tradition), and the LCD screen.
Following the regurgitative and emetic mechanics that govern his production, Vandenbroucke pours out his tides of creatures and objects, which, far from suffocating us, almost exude a cheerful benevolence. Through these joyous apocalyptic spewings, he illuminates both the national press (De Morgen, De Standaard, Humo) and the international (Le Monde diplomatique, Les Inrockuptibles, The New York Times).