J’étais fatigué de dénoncer le Mal du monde et terrifié par sa grandeur, quand l’éclat intact de l’émerveillement émotionnel est réapparu dans ma mémoire, éprouvé devant un dessin de Vincent Van Gogh, découvert dans une encyclopédie lorsque j’avais neuf ou dix ans. C’est ainsi que Muñoz lui-même nous introduit au voyage entre les images que représente ce livre. Les mots qu’il a choisi de dire à la fin du voyage sont comme le total tiré au bas de la longue colonne qu’est sa vie : la réalité est bien dessinée mais très mal écrite.
63 pages / Couverture souple sérigraphiée / en collaboration avec la Galerie Martel
24 €