Hugues Micol est né à Paris le 18 mars 1969. Il est très tôt attiré par le dessin et fait ses premiers pas dans la bande dessinée à l’âge où d’autres jouent aux billes. Influencé par Jean Giraud, Pratt et plus tard, Munoz, il délaisse pendant quelques années la BD pour s’ouvrir à d’autres univers comme celui de Ralph Steadman ou de David Hockney.
En 1988, il intègre l’École Supérieure des Arts Graphiques de Paris, puis devient illustrateur freelance. Il débute sa carrière d’auteur dans le secteur jeunesse grâce à un simple envoi de planches chez l’éditeur Nathan.
Après une parenthèse de plusieurs années, Micol revient à ses premières amours : la bande dessinée. Sa rencontre avec Jean-Louis Capron est déterminante. Ce dernier, enthousiasmé par son travail, insiste pour travailler avec lui. Leur collaboration donnera naissance au western délirant Chiquito La Muerte, décliné en deux volets chez Delcourt entre 2000 et 2001.
« J’ai toujours besoin d’une espèce de décalage un peu ridicule, burlesque et absurde »
Il réalise en parallèle, seul, Romanji, le départ d’une trilogie baroque et fantastique conclue en 2015 aux éditions Cornélius. Hugues Micol aime par dessus tout expérimenter et s’immerger dans des aventures graphiques sans cesse différentes en collaboration ou non.
En 2020 en France paraît Black-out (Futuropolis, fruit de sa collaboration avec l’écrivaine Loo Hui Phang. L’album figure dans la sélection pour le Fauve d’or du meilleur album au Festival d’Angoulême en 2021.
PRESSE
Interview à Branchés Culture — 8 juin 2015