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Nicolas de Crécy2024-10-01T15:19:10+00:00

Né le 29 septembre 1966 à Lyon, Nicolas de Crécy participe, dès le début de sa carrière, au genre de la «nouvelle bande dessinée». C’est au cours de ses études à l’école supérieure de l’image d’Angoulême, dont il sortira diplômé en 1987, que Nicolas de Crécy découvre l’esthétique de l’art moderne et contemporain.

L’artiste se consacre d’abord au cinéma d’animation. En tant que décorateur puis directeur artistique, il prend part à plusieurs courts et longs-métrages — parmi lesquels La Vieille Dame et les Pigeons (1998), Hôtel Transylvanie (2011) ou encore Les Boxtrolls (2014).

Immédiatement, l’idée de révolutionner le monde de l’art par la bande dessinée s’inscrit dans son esprit. Entre ses publications de bandes dessinées devenues incontournables comme Le Bibendum Céleste (Les Humanoïdes associés, 2010) Salvatore (Dupuis, 2015), ou encore La République du Catch (Casterman, 2015), l’artiste aime changer d’échelle, de technique et de support.

Mu par le plaisir de créer et une forte curiosité tant technique qu’intellectuelle, il réfute la hiérarchisation entre dessin, peinture et bande dessinée. Il passe des cases miniatures à de larges compositions avec pour boussole ce plaisir du dessin pur et de la couleur. L’artiste questionne également la relation texte-image de la bande dessinée et la narration intrinsèque à l’image dans ses grands formats.

« Dessiner des villes, ce sont des vacances. J’ai emmagasiné le vocabulaire graphique de l’architecture, dessiner une ville m’est moins difficile que de représenter un corps nu »

 

1 – Un Oni, 2008
40 x 38 cm
fusain

2 – Sukekiyo, 2012
42 x 33  cm
huile sur toile

3 – Dans la rue chic de Ginza, 2008
31,4 x 23,8 cm
encre de chine et aquarelle

 

À l’instar d’un chercheur, chaque dessin est pour lui le fruit d’un subtil dosage entre laisser-aller et de contrôle. Son art est hybride et s’inscrit dans un flot sans cesse renouvelé et intarissable.

Sa dernière création, Visa Transit (Gallimard, 2019-2021) est déclinée en trois volumes. Nicolas de Crécy y relate son périple sur les routes d’Europe en 1986, sans but précis mais avec une soif de découverte chevillée au corps.

Du 29 mai au 4 novembre 2024, plusieurs de ses oeuvres sont exposées au Centre Pompidou, à Paris, dans le cadre de la grande exposition La BD à tous les étages.

 

BIBLIOGRAPHIE

2021 — Visa Transit Volume 3 (Gallimard)

2020 — Visa Transit Volume 2 (Gallimard)

2019 — Visa Transit Volume 1 (Gallimard)

2016 — La République du catch (Casterman)

2010 — Salvatore Tom 4 : Retour à Brest (Dupuis)

2009 — Salvatore Tome 3 : Une traversée mouvementée (Dupuis)

2007 — Journal d’un fantôme (Futuropolis)

2006 — Salvatore Tom 2 : Le Grand Départ (Dupuis)

2005 — Période glaciaire (coédition Futuropolis-Musée du Louvre)

2005 — Salvatore Tome 1 : Transports amoureux (Dupuis)

2003 — Prosopopus (Dupuis)

1995 — Monsieur Fruit (Le Seuil)

1994-2002 — Le Bibendum céleste (Les Humanoïdes associés)

1991 — Foligatto, avec d’Alexios Tjoyas (Les Humanoïdes associés)

1995-1998 — Léon la came, avec Sylvain Chomet (Casterman)

RÉCOMPENSES

2020 — Prix de la BD géographique au Festival international de géographie pour Visa Transit, tome 1 (France)

2018 — Prix Vendredi pour Les amours d’un fantôme en temps de guerre (France)

2018 — Prix Libbylit du meilleur roman graphique pour Les amours d’un fantôme en temps de guerre (Belgique)

2016 — Prix Micheluzzi de la meilleure bande dessinée étrangère pour Le Bibendum céleste (Italie)

2015 — Prix Grand Boum de la ville de Blois (France)

2006 — Prix Virgin-Mégastore (France)

2006 — Prix des libraires de bande dessinée pour Période glaciaire (France)

2005 — Prix de la BD du Point pour Salvatore, tome 1 : Transports amoureux (France)

2001 — Prix de l’École de l’image d’Angoulême (France)

1998 — Prix Alph’Art du meilleur album français au Festival d’Angoulême pour Léon la came, t. 2 : Laid, pauvre et malade (France)

1996 — Prix spécial du jury, festival de Sierre pour Léon la Came (Suisse)

1993 — Prix Max et Moritz de la meilleure publication de bande dessinée importée pour Foligatto (Allemagne)

1992 — Prix du Lion pour Foligatto, Centre belge de la bande dessinée (Belgique)

1992 — Prix des libraires à Genève pour Foligatto (Suisse)

1991 — Prix du meilleur dessinateur au Festival d’Athis-Mons pour Foligatto (France)

EXPOSITIONS

2024 — « La BD à tous les étages », Centre Pompidou (Paris, France)

2024 — « Montagne », Espace Jacques Villeglé (Saint-Gratien, France)

2023 —  « Etranges cités », Biennale Musée Thomas Henry (Cherbourg, France)

2017 — « Le Manchot mélomane », la Ferme du Buisson (Noisiel, France)

2016 — Centre d’art contemporain (Quimper, France)

PRESSE

Le Monde — octobre 2023 : A la Biennale du neuvième art de Cherbourg, Nicolas de Crécy et ses architectures fantasmées

Le Parisien — octobre 2023 : Exposition « Montagne » de Nicolas de Crécy

Paris-Normandie — octobre 2023 : Le dessinateur Nicolas de Crécy réinterprete Cherbourg dans une exposition

Le Figaro — août 2023 : La mue de Nicolas de Crécy, le dessinateur de BD devenu « artiste plasticien »

Ouest-France — août 2023 : À Cherbourg-en-Cotentin, des visites commentées de la biennale consacrée à Nicolas de Crécy

Les Inrockuptibles — juin 2023 : « La bande dessinée est ma colonne vertébrale »

France Inter — juin 2023 : « Dessiner la ville est une détente et une liberté « 

France 3 — juin 2023 : Dans la bulle cherbourgeoise de l’illustrateur Nicolas de Crécy

ActuaBD  — juin 2023 : Les étranges cités de Nicolas de Crécy à la la 11e Biennale du 9e Art de Cherbourg

Bodoï — juin 2023 : À Cherbourg, Nicolas de Crécy ouvre ses villes 

France Inter — mai 2023 : Nicolas de Crécy, Enki Bilal, la musique ou la gastronomie… Quelle(s) expo(s) BD on va voir cet été ?

Huffington Post — avril 2016 : Nicolas de Crécy consacré par une exposition et une monographie

Le Journal des Arts — avril 2016 : Nicolas de Crécy, bédéiste plasticien

Expositions

 

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